Barilla a récemment déclaré officiellement travailler en étroite collaboration avec une société néerlandaise de nouvelles technologies afin d’installer des imprimantes 3D dans certains restaurants. L’objectif ? Fabriquer des pâtes à la demande et de toutes les formes… A quelques jours d’intervalle, on apprenait que le confiseur Hershey’s qui produit notamment pour le marché américain les licences Smarties et KitKat de Nestlé, s’apprêtait à lancer des services d’impression 3D à destination du grand public. Il sera ainsi bientôt possible d’imprimer nos snacks préférés d’un seul clic… Quant à l’entreprise américaine Structur3D, elle propose, elle, un dispositif permettant aux imprimantes 3D existantes de fonctionner avec une grande variété de matériaux alimentaires. Nutella a été le premier à prendre la place des cartouches…
Pour le moment encore expérimentale, l’irruption des imprimantes 3D dans l’alimentaire n’est pas sans faire penser aux expériences et fantasmes ayant les drones pour héros… L’industrie alimentaire ne peut désormais plus négliger les avancées technologiques dans son processus d’innovation. L’enjeu ne se situe pas seulement au niveau du service et de la relation client (livraison, personnalisation, gestion des données…), mais aussi dans la conception même des produits.
Pour les marques, c’est l’opportunité de se montrer sous un jour nouveau, c’est à dire autrement qu’à travers des messages publicitaires, des packagings ou du « brand content ». Gérer sa propre communauté, interagir avec ses consommateurs, c’est bien, mais mettre à leur disposition des imprimantes 3D ou des logiciels de création, c’est encore mieux. Une nouvelle façon pour elles d’être présentes à leur domicile…
Pour les consommateurs, la généralisation de ces imprimantes sera l’occasion de leur prouver qu’ils sont bien (enfin) devenus co-producteurs de l’offre qui leur est destinée. Après le «consom’acteur», place au «consom’auteur».
Vivement demain !