Difficile de leur échapper. Les objets connectés sont entrés dans notre quotidien. A commencer par ces bracelets qui comptent et enregistrent chacun de nos faits et gestes. Portés nuit et jour, ils enregistrent les mouvements de nos corps (calories dépensées, rythme, nombre de pas effectués…), suivent les cycles de notre sommeil (durée de l’endormissement, phases…) et nous livrent des informations sur les plats que nous consommons, via nos smartphones, comme leurs incidences sur notre métabolisme. Après les technologies conçues pour accroître la performance ou le savoir de chacun, voici celles destinées à améliorer son confort de vie. Après les technologies « portables », place aux technologies « portées ».
Pour fêter ses 60 ans, l’indémodable Cocotte-Minute de Seb a, elle aussi, revêtu ses premiers habits de cocotte connectée à l’occasion du dernier CES, salon mondial de la high-tech à Las Vegas. Baptisée Nutricook Connect, elle est reliée à une application smartphone via une puce électronique et peut, ainsi, accompagner l’utilisateur dans chacune des étapes de la préparation d’un plat en mettant à sa disposition des contenus, services, outils et conseils personnalisés… Si la date de son lancement n’est pas encore connue, cette innovation nous laisse déjà entrevoir à quoi ressembleront nos futures cuisines…
C’est bien une nouvelle ère de la relation homme-machinequi commence aujourd’hui où les technologies viendront jouerun rôle de coach permanent, contraignant chaque marque à modifier la nature de ses promesses. Les seuls arguments produits seront délaissés au profit de promesses plus holistiques et plus psychologiques qui viendront toucher la manière de vivre : équilibre pour les unes, performance et efficacité pour les autres ou encore maîtrise et expertise.
Et si la «techno-dépendance» avait aussi pour effet de renforcer la « marque-dépendance » ?